La période de l’été est propice aux sorties plages et aux baignades en mer, une activité qui possède de nombreux bienfaits. En effet, l’eau salée contient de nombreux oligo-éléments et des sels minéraux bénéfiques pour le corps. Une baignade en mer permet également de se rafraîchir lors des fortes chaleurs et de diminuer le stress accumulé grâce à ses vertus relaxantes.
Comment éviter les dangers de la mer ?
De nombreux facteurs à risques peuvent mettre en danger les baigneurs, ils doivent donc être particulièrement vigilants et prendre les précautions nécessaires avant de s’aventurer dans l’eau.
Tout d’abord, respecter le code couleur des drapeaux des postes de secours. Elles sont définies en fonction du niveau de danger que représente la baignade. Un climat défavorable (tempête, orage, rafales importantes etc.) favorise des courants forts et des vagues puissantes, ce qui constitue un danger pour le baigneur.
– VERT : Baignade autorisée et surveillée
– ORANGE : Baignade dangereuse et surveillée, être vigilant
– ROUGE : Baignade interdite, ne pas se baigner
– BLEU : Baignade interdite pour cause de pollution
Le choc des températures est considéré comme un risque important pour le baigneur. Afin d’éviter les risques d’hydrocution, il faut entrer de manière progressive dans l’eau, se mouiller la nuque et la tête avant de s’immerger complètement dans la mer. Il faut également éviter de prendre un repas trop copieux, et ne pas s’exposer trop longtemps au soleil.
Pour éviter les risques de noyades, il est préférable de se baigner au bord du littoral, éviter de se baigner seul et privilégier les plans d’eau et les plages surveillés. Les enfants en bas-âge doivent être également équipés de brassard ou flotteur adaptés, pour limiter les risques. Il faut aussi veiller à respecter les zones délimités pour les baigneurs, et ne pas nager dans les zones réservées aux bateaux pour éviter les collisions.
Certains petits animaux vivant en milieu aquatique, comme les méduses, les vives ou les oursins peuvent blesser et piquer les pieds et les jambes des baigneurs. Il est donc important de choisir des plages à moindre risque et de porter des sandales en plastiques ou des chaussons adaptés pour se protéger au maximum. Il est possible de se procurer de l’aspivenin, pour se soigner rapidement et efficacement en cas de piqûres, avant que la blessure ne s’aggrave. Cet appareil est un outil indispensable, à posséder dans une trousse de secours, puisqu’il permet de limiter les symptômes et empêche la formation d’œdème.
La baignade implique également une exposition solaire plus importante qu’habituellement, la réverbération de l’eau augment l’intensité du rayonnement sans que les baigneurs en prennent forcément conscience.
il est donc indispensable de se protéger à l’aide d’une crème solaire avec un indice UV adapté à son type de peau, et éviter les plages horaires entre 12h et 16h, là ou les rayons du soleil sont les plus intenses. Protéger sa peau évite à court terme les coups de soleil mais prévient également le vieillissement de la peau et les cancers.
Les organismes de secours
- La SNSM (société nationale de sauvetage en mer)
Cette association française forme des bénévoles à la surveillance des plages et au secourisme en mer. Les nageurs-sauveteurs par exemple, sont rémunérés par les communes mais sont formés par la SNSM. Il existe 242 postes de secours en plage et 32 centres de formation et d’intervention. L’association est majoritairement financée par les dons des particuliers.
La formation de ces sauveteurs en mer consiste principalement à connaitre les méthodes utilisées pour sortir un individu de l’eau et les techniques de réanimation. Simuler de vrais scénarios avec des mannequins de secours spécifiquement adaptés au milieu aquatique, permet aux sauveteurs de se retrouver dans une situation réaliste pour mieux appréhender l’urgence de l’événement.
Récemment, un drone a été conçu pour faciliter la mission des sauveteurs en mer. L’appareil, baptisé Helper est équipé d’une caméra ultra haute définition qui permet de visualiser la victime et de lui transmettre une bouée gonflable beaucoup plus rapidement qu’un sauveteur, puisque le drone peut aller jusqu’à 80km/h.
- le CROSS
Le centre opérationnel de surveillance et de sauvetage en mer (CROSS) est une autre solution d’intervention d’urgence, organisé par l’Etat, pour aider les personnes victimes de situations de détresse en mer, dans le cas de sinistres maritimes important. Ils recherchent les personnes disparus en mer et les prennent en charge, ils surveillent également la navigation maritime, la pollution marine et diverses préoccupations similaires.