Le métier de médecin généraliste est un des plus importants dans le domaine de la santé. C’est le praticien le plus consulté tout au long de la vie pour traiter les problèmes de santé du quotidien, tout en connaissant les antécédents médicaux et familiaux des patients. La déclaration du médecin traitant est essentielle pour le remboursement des consultations par la sécurité sociale.
Le métier du médecin généraliste
Le médecin généraliste habite généralement à proximité de notre lieu d’habitation et assure souvent le suivi de toute la famille. La relation qui s’installe entre le médecin et le patient peut durer de nombreuses années, c’est notamment le cas dans les campagnes, où les habitants ne connaissent généralement qu’un seul et même médecin.
Le médecin généraliste assure le suivi personnalisé de ses patients en leur prescrivant des traitements adaptés. Il peut les rediriger vers des médecins spécialisés lorsque les symptômes du patient ne sont plus de son ressort. Le patient doit d’abord passer par son médecin traitant avant de consulter un spécialiste (exception faite du gynécologue, de l’ophtalmologue, du psychiatre et du dentiste) afin de se faire rembourser intégralement par la sécurité sociale.
Le praticien peut également se déplacer à domicile de ses patients si leurs conditions de santé le nécessitent (immobilisation d’une partie du corps par exemple).
Les médecins généralistes exercent essentiellement dans des cabinets privés, mais peuvent aussi travailler dans un hôpital ou au sein d’un établissement scolaire, ou autres administrations (centre médico-social, médecine du travail etc).
Les consultations du médecin commencent par un entretien avec le patient afin de connaître les raisons de sa venue (douleurs, inconforts, fièvres etc). Ensuite, le praticien procède à l’examen médical du patient. Il est amené à ausculter le patient par palpation ou à l’aide d’instruments médicaux. Cette routine médicale comporte la mesure de la pression artérielle à l’aide d’un tensiomètre, l’auscultation du cœur avec son stéthoscope, la palpation des ganglions etc. Il peut également regarder l’état de la trachée du patient à l’aide d’une spatule ainsi que la cavité de ses oreilles. Le médecin traitant est également habilité à réaliser des injections comme les vaccins.
Les journées du médecin généraliste sont très chargées. Ils réalisent en moyenne 22 consultations par jour. Il doit donc faire preuve d’une grande endurance et d’une résistance à toutes épreuves.
Le médecin généraliste en France
Le nombre de praticiens en France
Au 1er janvier 2023, le nombre de praticiens en France s’élève à environ 233 000, soit une augmentation de plus de 6 000 médecins en 4 ans. Cette croissance est principalement due à une augmentation du nombre de médecins hospitaliers et de spécialistes, tandis que le nombre de médecins généralistes reste relativement stable.
Actuellement, les médecins généralistes représentent environ 45% des médecins en France, tandis que les spécialistes représentent les 55% restants. Toutefois, la moyenne d’âge des médecins généralistes reste relativement élevée, atteignant 51 ans.
Malgré l’augmentation du nombre de médecins, certaines communes continuent de faire face à une pénurie de médecins généralistes. Cette situation est notamment observée dans les communes rurales périphériques des grands pôles urbains ainsi que dans les zones urbaines densément peuplées, en raison de l’accroissement de la population qui ne s’accompagne pas toujours d’une augmentation proportionnelle du nombre de médecins.
Il est donc crucial de continuer à encourager l’installation de médecins généralistes dans ces zones sous-dotées en mettant en place des mesures incitatives et en soutenant la formation de nouveaux médecins. En outre, il est important de sensibiliser le grand public à l’importance de la médecine générale et de promouvoir cette spécialité médicale auprès des étudiants en médecine pour garantir une offre de soins suffisante et de qualité sur l’ensemble du territoire.
Le système du médecin traitant en France
En France, chaque personne assurée par la sécurité sociale doit avoir un médecin traitant pour assurer un suivi médical personnalisé. Il est au cœur du parcours de soins.
Le choix de son médecin référent est libre. Tout médecin inscrit au Conseil de l’ordre des médecins peut le devenir. Il n’y a aucune limite géographique. Les médecins généralistes ont souvent le rôle du médecin traitant mais on peut retrouver aussi d’autres médecins traitants comme les spécialistes, libérales, hospitaliers, urgentistes…
En cas d’absence ou d’indisponibilité, l’assuré peut consulter un autre praticien tout en étant remboursé par son assurance maladie, on parle d’exception au parcours de soins coordonnés.
Les compétences requises pour être médecin généraliste
Le médecin généraliste doit posséder des connaissances médicinales variées car il doit être capable de soigner toutes sortes de maladies. Il a la possibilité de rediriger ses patients vers des spécialistes si la maladie demande trop de connaissances techniques. Il doit également se tenir au courant des diverses avancées scientifiques faites sur le traitement des maladies, afin d’informer au mieux ses patients.
Le médecin doit respecter le secret médical des patients. Il doit faire preuve de patience et de compréhension envers le mal-être du patient.
Les études de médecine
En France, le processus pour devenir médecin a connu une réforme majeure avec la suppression de la Première Année Commune aux Études de Santé (PACES) en 2020. Cette réforme a introduit un nouveau parcours appelé le Parcours Spécifique Accès Santé (PASS) et la Licence Accès Santé (LAS). Voici une explication détaillée de ces nouvelles voies.
1. Parcours Spécifique Accès Santé (PASS) :
Le PASS remplace la PACES et constitue la première année des études de santé. Ce parcours est ouvert aux étudiants après l’obtention du baccalauréat. Il est conçu pour permettre aux étudiants d’acquérir des connaissances et des compétences générales dans les sciences de la santé. Les matières enseignées couvrent la biologie, la chimie, la physique, les mathématiques, et les sciences humaines. À la fin de la première année, les étudiants PASS ne passent plus par un concours classant mais sont évalués tout au long de l’année par le biais de contrôles continus. Ils peuvent ensuite choisir une filière spécifique parmi les quatre suivantes : médecine, pharmacie, odontologie (dentaire) ou maïeutique (sage-femme).
2. Licence Accès Santé (LAS) :
La Licence Accès Santé est l’autre voie introduite par la réforme. Elle remplace la PACES et s’adresse aux étudiants souhaitant diversifier leurs choix de carrière dans le domaine de la santé. Contrairement au PASS, la LAS offre une formation plus large en sciences de la santé, mais également en sciences fondamentales. À la fin de la licence (en trois ans), les étudiants LAS peuvent candidater aux filières de santé, mais ils doivent également passer par une sélection. Cette sélection peut inclure des épreuves écrites, orales, voire des entretiens.
3. Suite du Parcours Médical, DFASM et TCEM :
Qu’ils aient suivi le PASS ou la LAS, les étudiants retenus pour la filière médecine poursuivent ensuite leur cursus. Le deuxième cycle dure six ans et comprend les études médicales proprement dites. Il est composé de trois cycles de deux ans chacun : le deuxième cycle permet d’obtenir le Diplôme de Formation Approfondie en Sciences Médicales (DFASM), suivi du Troisième Cycle des Études Médicales (TCEM) pour obtenir le Diplôme d’État de Docteur en Médecine.
Pour devenir médecin en France en 2023, les étudiants peuvent emprunter le chemin du PASS ou de la LAS, puis poursuivre avec le deuxième cycle des études médicales. Cette nouvelle réforme vise à offrir une approche plus diversifiée et à élargir les perspectives de carrière des étudiants en sciences de la santé
Pour exercer ce métier il faut être déterminé et patient dû aux nombreuses années d’études ( 9 ans minimum).
Le matériel utilisé par les médecins généralistes
Pendant une consultation, le praticien est amené à examiner certaines parties du corps en les palpant mais aussi en utilisant quelques instruments pour ausculter le patient. Ces appareils jouent un rôle primordial pour identifier les troubles d’un patient. Ces produits médicaux doivent alors être de très bonne qualité et performants.
Un médecin généraliste doit se procurer :
- un stéthoscope pour écouter les sons internes du corps en auscultant la poitrine du patient. Les médecins généralistes utilisent le plus souvent des stéthoscopes manuels. Découvrez notre large choix de stéthoscope Littmann modernes et performants.
- un thermomètre pour mesurer la température du corps humain. Il existe différents types de thermomètre comme le thermomètre digital, auriculaire, infrarouge…
Choisissez celui qui vous convient le mieux grâce à notre large choix de thermomètre.
- un tensiomètre, appareil incontournable à avoir pour mesurer la tension artérielle des patients. Retrouvez notre produit phare, le tensiomètre électronique au bras Omron M3.
- un pèse personne pour connaitre le poids de vos patients. Ces appareils sont de plus en plus sophistiqués. Il existe de nombreuses fonctionnalités, faites votre choix grâce à nos conseils d’expert sur notre article « un pèse personne impédancemètre : quelle technologie choisir ? »
- un test de glycémie afin de mesurer le glucose dans le sang. Les médecins généralistes doivent choisir un bon lecteur de glycémie pour leurs patients atteint de diabète. L’appareil de mesure de glycémie Beurer GL 50 EVO est simple et rapide à utiliser. Il dispose d’une capacité de stockage très importante.
- un otoscope afin d’inspecter l’oreille et son tympan. Choisissez le meilleur otoscope en suivant notre guide d’achat.
Girodmedical espère que cet article sur les médecins généralistes vous aura plu. N’hésitez pas a consultez notre gamme de matériel médical pour praticien sur notre site internet.
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merci de m’avoir aidé
Est ce que un généraliste qui envoie le patient chez un spécialiste, et que celui-ci lui envoie un rapport, ne doit-il pas en informer le patient ?