Le cancer est une maladie qui tue plus de 150 000 personnes chaque année. Malgré les avancées scientifiques en la matière, certains cancers ne sont pas pris à temps et peuvent encore provoquer le décès de certains patients.
Le métier de l’oncologue
L’oncologue, aussi appelé cancérologue est le médecin spécialiste dans le diagnostic, la prévention et le traitement du cancer. Il est en relation directe avec les médecins ou chirurgiens spécialistes de la zone du corps concernée par la tumeur. Par exemple, si les cellules cancéreuses du patient sont localisées au niveau du cerveau du patient, il doit alors collaborer avec un neurologue.
Il existe une liste importante de types de cancers dont les plus répandus, sont le cancer du sein, des poumons, du colon rectum et de la prostate. Les patients sont généralement âgés lorsqu’ils sont diagnostiqués cancéreux. Les hommes ont en moyenne 67 ans et les femmes 64 ans.
Un oncologue se doit d’être doté d’une certaine empathie, car certains patients risquent de mourir, ou sont confrontés à des conditions de vie difficiles durant les périodes de traitement, le médecin doit donc être compréhensif. Il faut également qu’il fasse preuve de sang-froid pour se préparer à la perte de nombreux patients.
Pour devenir oncologue, il faut avoir suivi un cursus en médecine générale avant de se spécialiser en oncologie. Dix ans d’études sont nécessaires avant que l’étudiant puisse enfin exercer le métier d’oncologue. Lors de sa carrière, le médecin doit se tenir informé des nouveaux procédés en matières de traitements, afin de soigner au mieux ses patients et de leur fournir la solution la plus adaptée à leur situation.
Les traitements administrés
Il est important de remarquer que plus le cancer est diagnostiqué à temps, plus il y aura de chances de guérison. C’est pour cela, que de nombreuses campagnes de prévention existent, notamment pour le cancer du sein, qui encourage les femmes à effectuer des mammographies régulièrement, surtout après 50 ans. Le frottis vaginal permet quant à lui de détecter la présence de lésions précancéreuses et de traiter ces lésions avant qu’elles ne se transforment en véritable cancer du col de l’utérus.
Lorsque le patient est déjà atteint, l’oncologue prescrit au patient malade les traitements les plus adaptés à son cancer. Cela dépend du stade de l’avancée de la maladie (4 stades au total).
- La chimiothérapie est le traitement le plus indiqué pour traiter les cancers, elle est souvent considérée comme un traitement complémentaire à la chirurgie. En effet, lorsque la tumeur a été enlevée durant l’opération il reste tout de même des cellules cancéreuses dans l’organisme dont il faut se débarrasser. La chimiothérapie consiste à administrer au patient des injections d’agents chimiques qui détruisent les cellules cancéreuses restantes, il est aussi possible de les prendre sous forme de comprimés. Parfois ce traitement est indiqué avant la chirurgie, afin de réduire la taille de la tumeur et faciliter son extraction.
- La radiothérapie est similaire à la chimiothérapie dans son approche, mais elle détruit les cellules malades grâce à des rayons ionisants.
- L’hormonothérapie permet de réguler la présence d’œstrogène et de testostérone dans le corps en réduisant leur taux ou en empêchant les cellules cancéreuses de s’en servir pour se développer.
- L’immunothérapie, est un traitement consistant à injecter des cytokines dans le corps afin de stimuler le système immunitaire du patient. Ce traitement peut être administré si le stade du cancer n’est pas trop avancé.
- La transfusion de sang et le don de moelle osseuse permettent de guérir certaines maladies, comme la leucémie ou les lymphomes.
L’oncologue veille au bon déroulement des traitements, afin de vérifier que le patient réagit bien, et qu’il ne souffre pas d’effets indésirables trop douloureux. Il contrôle aussi le fait que le cancer ne se propage pas dans d’autres zones du corps sous forme de métastase (stade 4 du cancer). Ce qui rendrais la guérison beaucoup plus compliquée qu’une tumeur logée dans une seule zone du corps.
Prévention
L’oncologue joue également le rôle de conseiller, en montrant au patient les habitudes à prohiber afin de réduire les risques de cancer.
L’alcool, et surtout le tabac, sont des substances dangereuses. Fumer constitue un comportement à risque, puisqu’il est responsable d’un tiers des décès par an.
Souffrir de maladies telles que l’hépatite B et C ou le SIDA, peut affaiblir le système immunitaire, et transformer le corps en terrain propice à l’apparition de tumeurs. Il est donc nécessaire de se protéger lors des rapports sexuels afin d’éviter tout risque de transmission.
Une personne atteinte de surpoids est plus exposée au risque de contracter un cancer, c’est la raison pour laquelle il est recommandé de ne pas avoir une vie trop sédentaire et de pratiquer une activité physique régulière.
Il faut également faire attention au soleil en se protégeant avec une crème écran total, afin de ne pas développer un cancer de la peau. Pour prévenir de ce cancer il faut également faire surveiller ses grains de beauté par un dermatologue, afin de ne pas contracter un mélanome.