Le terme gériatrie est employé pour définir la médecine des personnes âgées. Le vieillissement croissant de la population a permis à cette spécialité médicale de fortement se développer au cours de ces dernières années. L’espérance de vie ayant également augmenté, le nombre d’octogénaires, nonagénaires et même centenaires est de plus en plus important.
Le métier du gériatre
Plus une personne vieillit, plus elle est confrontée à de nombreuses pathologies, douleurs et complications médicales. Le risque de contracter des maladies est beaucoup plus élevé et dangereux pour l’organisme après 65 ans. Le gériatre doit alors s’assurer du suivi global de son patient et contrôler les divers traitements administrés. En effet, il arrive souvent qu’une personne âgée souffre de différents troubles, et qu’elle prenne plusieurs traitements à la fois, ce qui nécessite une certaine coordination médicale.
Le gériatre exerce son métier principalement en milieu hospitalier, ce qui lui permet de collaborer directement avec d’autres spécialités comme la cardiologie, l’oncologie, la neurologie etc. Il est possible qu’il puisse également exercer au sein d’une structure privée comme les E.H.P.A.D tout en communiquant également, et si besoin, avec les autres spécialistes, afin de soigner au mieux le patient.
De nombreuses personnes âgées font face à des handicaps et parfois même à des maladies graves. Ces maladies engendrent une perte d’autonomie importante chez le patient. Se laver, s’habiller, aller aux toilettes, se déplacer et s’alimenter deviennent des tâches compliquées à réaliser pour les malades. Le gériatre doit s’assurer que le patient puisse avoir une qualité de vie optimale et une certaine autonomie dans son quotidien, tout en soignant parallèlement ses problèmes de santé. Il peut décider avec l’appui de la famille, de placer le patient en maison de repos si son état le nécessite. Il est aussi possible de maintenir l’autonomie du patient en équipant son domicile avec du matériel adapté, comme un téléphone amplifié Geemarc afin de remédier à d’éventuels troubles auditifs, et que le patient puisse continuer de communiquer normalement avec ses proches.
Le gériatre doit également assumer un rôle de psychologue afin de faire face aux nombreux troubles de santé du patient, à sa perte d’autonomie et à sa prise de conscience concernant la fin de sa vie.
Les pathologies
Il existe de nombreuses conséquences médicales liées au vieillissement de l’organisme, comme la surdité, l’incontinence, les troubles de la vision, des difficultés à se déplacer, une perte de mémoire, des confusions etc. Ces signes peuvent être les conséquences normales du vieillissement, mais il arrive aussi que le patient souffre de maladies plus graves et plus handicapantes comme la maladie de Parkinson et Alzheimer.
La maladie d’Alzheimer
C’est une maladie neuro-dégénérative, qui touche le cerveau. La maladie provoque une disparition progressive des neurones, ce qui entraîne une altération des facultés cognitives du patient, notamment sa capacité de mémorisation, premier symptôme de l’Alzheimer. En effet, la première zone du cerveau touchée par la maladie est celle de l’Hippocampe, la zone qui contrôle la mémoire. Ensuite, les facultés du langage et de raisonnement sont également altérées, et l’autonomie du patient se dégrade au fur et à mesure que la maladie progresse.
850 000 malades sont concernés par la maladie, mais aucun traitement curatif existe à l’heure actuelle. Le gériatre peut seulement prescrire des traitements qui ralentissent la progression de la maladie. La faculté de mémoire étant altérée, il devient parfois difficile pour le patient de reconnaître ses proches, ce qui peut avoir un fort impact psychologique pour la famille du malade.
La maladie de Parkinson
Tout comme l’Alzheimer, la maladie de Parkinson est une maladie progressive et dégénérative qui altère certaines zones du cerveau. Les malades ont beaucoup de difficultés à réaliser des mouvements simples, comme manger ou marcher. Dans 2/3 des cas, le malade souffre de tremblements du corps, essentiellement localisés à la main, et qui apparaissent généralement durant le temps de repos. Le gériatre ne peut pas prescrire un traitement de guérison complet car tout comme l’Alzheimer, il n’existe pas de traitement curatif, seulement des traitements qui diminuent les symptômes et améliorent la qualité de vie du malade.