Lorsque nous vieillissons, le corps se dégrade inexorablement et certaines fonctions ne sont plus aussi bien assurées qu’auparavant. Faire du sport devient plus difficile, la vue diminue, le système immunitaire s’affaiblit etc. Ces changements peuvent être variables en fonction du métabolisme des personnes et de leur hygiène de vie.
Introduction
Le système urinaire, lui aussi, fait face à certaines défaillances. C’est pour cela que de nombreuses personnes âgées souffrent d’incontinence urinaire. En tant qu’adulte, on peut également souffrir de troubles urinaires suite à une opération, à un dysfonctionnement du cerveau ou à une grossesse.
L’incontinence signifie que la personne va involontairement perdre le contrôle de sa vessie en journée mais aussi la nuit. C’est pour cela qu’il est important de protéger sa literie en s’équipant de protection de matelas absorbante comme les alèses.
Chez les personnes âgées, le muscle de la vessie se dénerve et se contracte moins bien, ce qui favorise la venue de fuites urinaires.
Les différents types d’incontinence
L’incontinence peut apparaître sous plusieurs formes :
- L’incontinence à l’effort : elle survient lors d’un effort physique soudain (rire, toux, éternuement). Il n’y a pas d’envie d’uriner pressentie mais la pression abdominale qui s’exerce sur le plancher pelvien peut entraîner une fuite d’urine brusque non voulue.
- L’incontinence par impériosité (dites « d’urgence ») : Même si la vessie n’est pas totalement remplie, la personne souffrant de ce type d’incontinence se voit confronter à une envie urgente et irrépressible d’uriner, qui est très difficile à contenir.
- L’incontinence mixte : elle rassemble les deux types d’incontinence (c’est-à-dire à l’effort et par impériosité).
- L’incontinence par regorgement : La vessie est trop remplie à cause d’un défaut du sphincter, ce qui engendre un affaiblissement du muscle vésical et peut provoquer l’arrivée de fuites urinaires notamment par gouttes.
Quelles solutions ?
Bien qu’inoffensif pour la santé, l’incontinence peut être mal vécu par certaines personnes âgées. Cette perte d’autonomie est synonyme d’anxiété, et pousse parfois la personne incontinente à se renfermer sur elle-même pour éviter les activités extérieures et le risque de fuite urinaire en public.
Le patient souffrant d’incontinence peut consulter un urologue, spécialisé dans les troubles de l’appareil urinaire. Il est également possible de prendre un traitement médicamenteux adaptée et même d’effectuer des opérations pour régler certains dysfonctionnements urinaires. Il est également possible de se rendre chez un kinésithérapeute pour une rééducation périnéale et comportementale. Pour minimiser le risque d’incident urinaire, le patient adoptera des comportements préventifs, comme le fait de se rendre aux toilettes avant que l’envie se manifeste. Lors de la rééducation périnéale, la personne incontinente apprendra à muscler son périnée et à le contracter correctement.
Pour vivre au quotidien avec cette maladie, il existe de nombreuses protections urinaires créées spécifiquement pour les adultes. Les protections d’aujourd’hui permettent d’adsorber l’urine rapidement, de « garder au sec » ses utilisateurs, mais aussi de neutraliser les odeurs comme la couche anatomique Abri-San Air plus d’ABENA FRANTEX.
Il existe également des sous-vêtements absorbants mixtes ou au contraire spécialement adaptés à la morphologie des hommes ou des femmes. Ces protections ont l’avantage de passer inaperçu sous les vêtements. Elles favorisent également la liberté des mouvements, tout en garantissant une absorption de l’urine en cas d’incidents.
Certains modèles comme les sous-vêtements absorbants TENA lady silhouette, sont même conçus avec des motifs, pour rendre la protection esthétique et séduire les femmes habituellement gênées par le port d’une protection urinaire.
Pour traiter les douleurs éventuelles liées à des mictions incontrôlées à répétition, il existe des crèmes qui soulagent et apaisent les irritations. Elles hydratent la peau, atténuent les rougeurs et peuvent être utilisées de manière préventive, ou après la venue des premiers symptômes (curative).